Après deux trilogies (De l'écran au réveil et 5021.2015, l'ère du tant), ma création littéraire se poursuit en deux livres d’art. Le premier, « Le Self-Made-ART, l’art né avant l’homme », dès son titre interroge, de plus avec une telle mise en cause de l’histoire de l’art, en osant lui ajouter son origine, « la Préhistoire de l’art » qui n’existait pas jusque là !
C’est pourtant un constat simple et objectif, partant d’un des concepts les plus récents, le « Self made art », là appliqué à une création des plus anciennes, la sculpture auto-créée. Les pierres présentées le sont incontestablement, en particulier les « autres pierres d’Égypte », ces silex que j’ai trouvés pendant des années à proximité de Louxor , donc de temples et d’autres créations à l’esthétique ainsi qu’à la pérennité primordiales de l’Antiquité .
Ces réalisations sculpturales et artistiques y existant encore auraient-elles pu être inspirées par de telles «autres pierres» ? Question devenue essentielle après des années d’une curiosité n’ayant pu y trouver de trace tant artistique que culturelle, nulle part.
La place de sa Préhistoire avant l’Histoire de l’art surprenant, j’ai recherché encore un peu plus ce qui pouvait être écrit sur l’origine de l’art et de son Histoire. Une histoire datant de 35 milliers d’années avant notre ère, aux premières traces dues à l’Homo Sapiens dont celles trouvées dans des grottes.
Un auteur a retenu mon attention à cet égard. Le philosophe essayiste Jean Paul Jouary y ajoute une dimension fondamentale proche de ma conviction dans son essai « Préhistoire de la beauté : Et l'art crée l'homme» paru en 2012. Se référant aux œuvres rupestres, comme celles de la grotte de Lascaux, il interroge sur les raisons et les effets de telles créations essentielles aujourd’hui encore, mais nouvelles alors et nombreuses sur l’ensemble de notre planète. Et ainsi se trouvant attribué à l’art un rôle formateur de ce qu’est devenu l’homme, alors qu’il est plutôt prétendu l’inverse.
N’ayant pas eu connaissance de ces positions originales avant l’écriture de mon « Self-Made-ART, l’art né avant l’homme », je n’ai pu en faire état, alors qu’elles contribuent à sa crédibilité. Si la réalité de tels plaisirs et influences esthétiques n’avait pas précédé les créations artistiques, y contribuant donc, celles-ci auraient-elles pu exister ainsi ?
Des influences naturelles bien sûr avec les roches, la végétation et autres éléments vivants, leurs esthétique, formes et couleurs… Mais sans doute d’autres visions, paysages, objets, des pierres originales entre autres.
Les « autres pierres d’Égypte » présentées dans mon livre, ces véritables petites statues auto-créées, ne pouvaient que surprendre déjà. Si différentes des galets, des autres pierres, elles ne pouvaient alors qu’interroger, qu’inspirer à comprendre, à reproduire ou à le tenter.
Une source d’inspiration dont on peut s’interroger bien sûr, mais dont la réalité se révèle indéniable.
Les commentaires récents